30 septembre au 3 octobre - VOYAGE DANS LES GRANDS CAUSSES

 Lisle sur Tarn - Albi - Gorges du Tarn - Aven Armand - Millau –

 La Couvertoirade – Roquefort

 

Résumé de notre voyage

 

Lundi 30 sept : (413 km)

 Rendez-vous au Parking du Néez  à 5h45.

 Départ de Gan : 6h00

 (260 km) Visite de Lisle sur Tarn (bastide) avec Julien Simon

 (33 km) Déjeuner à Albi au restaurant « Le Lautrec »

 Visite de la cathédrale d’Albi (et les jardins) avec Julien Simon

 16h30 Départ pour Nant. Retard suite à déviation et erreur parcours.

 (120 km) : 19h30 : Centre de vacances Soleil Evasion : domaine du Roc nantais.

 20h15 : repas et nuitée à Nant

 

 Mardi 1er oct: (140 km) avec comme guide Pierre Coste

 8h30 : Découverte des gorges de la Dourbie et du Tarn.

 Visite du village médiéval de Ste Enimie

 Déjeuner dans une auberge « Les Grives » sur le Causse Méjean

 14h00 à 16h00 Panne autobus sur le Causse Méjean

 16h30Visite de l’Aven Armand

 Retour par les gorges de la Jonte

 20h00 repas, spectacle latino et nuitée à Nant

 

Mercredi 2 oct: (190 km) avec comme guide Pierre Coste

 8h30 Passage à La Cavalerie, site templier et hospitalier

 9h30 Visite d’une ganterie à Millau

 Photos sous Viaduc de Millau

 13h00 Déjeuner au Domaine de Gaillac

 14h30 Visite du Musée des Traditions populaires du Larzac

 16h30 Visite de la cité templière et hospitalière de La Couvertoirade

 18h00 Le Caylar (arbre sculpté)

 19h30 Pot de départ, repas, diaporama sur la région et nuitée à Nant

 

Jeudi 3 oct: (410 km)

 (40 km) 9h30 Visite d’une cave de Roquefort (cave Papillon)

 12h00 Repas au restaurant « Les Fleurines » à Roquefort

 14h15 (370 km) Voyage retour

 20h20 Arrivée à Gan

 

LISLE SUR TARN – Si le port qui fit sa richesse du temps du commerce fluvial n’existe plus (une statue de Lapérouse rappelle son emplacement), Lisle-sur-Tarn conserve la splendeur des siècles passés. L’architecture est typique des bastides ; la place du marché est centrale, le plan à damier organise les rues, les îlots, les hôtels particuliers et l’église Notre-Dame de la Jonquière complète l’ensemble. La ville a conservé le charme de ses façades de brique rouge à colombage, d’encorbellement et de pountets. La place du marché, bordée de couverts est la plus grande du Sud-Ouest. L’église Notre Dame de la Jonquière de style « gothique méridional » est classée monument historique. Carré à la base, puis octogonal avant de se terminer par une flèche, son clocher culmine à 50 m de haut. Elle est richement décorée par un mobilier en partie issu de la chapelle des Augustins à Toulouse.

 

ALBI – la Cité épiscopale d’Albi, classée au patrimoine mondial par l’UNESCO comprend la Cathédrale Sainte-Cécile, le palais de la Berbie, la collégiale Saint-Salvy, et les quartiers médiévaux et du Pont-vieux. Commencée en 1282, Sainte-Cécile, la plus grande cathédrale de brique au monde impose des allures de château fort et offre une saisissante collection de peintures, sculptures et statuaires. Elle mesure 113 m de long pour 35m de large et son clocher culmine à 78m de haut. Plus grande cathédrale peinte d’Europe, elle se lit comme une Bible illustrée avec ses couleurs, ses motifs géométriques et les trompe-l’œil parfois empreints d’humour. Sous le Grand Orgue de Christophe Moucherel se tient la plus ancienne représentation du Jugement Dernier du XVème. Elle offre une fabuleuse bande dessinée où le Ciel, la Terre, l’Enfer sont mis en scène sur plus de 200 m2 de surface.

 

GORGES DU TARN – Classé, le Grand Site des Gorges du Tarn et de la Jonte défend sa qualité paysagère et patrimoniale pour le maintenir intact, préservé et accueillant. Le « Sabot de Vénus » y prospère. Les oiseaux bénéficient d’une grande réserve où nichent le bruant ortolan, le circaète Jean-le-blanc, le vautour fauve, le vautour moine et le vautour percnoptère. Les gorges abritent une succession de petits villages et hameaux. Certains isolés en rive gauche du Tarn ne sont accessibles qu'à pied ou par la rivière comme Hauterives ou La sablière.

 

AVEN ARMAND - Sur le Causse Méjean, dans un cadre isolé et aride, l’Aven Armand n’est signalé que par le bâtiment d’où descend un funiculaire vers la gigantesque salle accueillant des visiteurs du monde entier. Ils découvrent une forêt de cristal, dense comme une forêt vierge. Une effusion de plus de 400 stalagmites, véritables arbres de pierre qui atteignent fréquemment 15 à 20 mètres de haut. La plus élevée avec ses 30 mètres est la plus grande stalagmite connue au monde. Un son et lumières “Voyage au centre de la Terre”, issu de l’univers de Jules Verne, vient magnifier la dimension imaginaire de l’Aven Armand.

 

MILLAU – Millau possède un patrimoine historique et architectural riche et varié. De la préhistoire, elle conserve, outre des sites funéraires ménagés dans des grottes, de nombreux dolmens répartis sur les Causses. De l’antiquité, le site archéologique de la Graufesenque montre en particulier des ateliers de céramiques sigillées.

Le pont qui enjambe le Tarn et la tour de la fin du XIIe siècle symbolisent la ville du Moyen Âge. Le souvenir d’une ville ouverte aux idées de la Réforme marque l’Ancien Régime.

Lors de ce voyage, l’attention s’est concentrée sur la mono-industrie de la peau et du gant qui se déploie au XIXe siècle, imprimant les mentalités de la période contemporaine.

Le Viaduc, achevé en 2004, rappelle enfin que Millau a toujours été situé sur une voie de communication majeure.

 

LA COUVERTOIRADE - Sur le haut plateau des Causses du Larzac, La Couvertoirade raconte plusieurs histoires : celle des Templiers qui édifièrent le château au XIIème siècle, celle des Hospitaliers qui, au XVème siècle, leur succédèrent et enfermèrent la cité dans une couronne de remparts puis celle de l'apogée économique et démographique du village avec ses belles demeures des XVI et XVIIème siècles.

Au XIXème siècle, la commune est touchée par l’exode rural mais maintient son activité économique agricole. Puis, à partir des dernières décennies du XXème siècle, la commune exploite aussi son passé templier à des fins touristiques.

 

ROQUEFORT - « A la fois crémeux et intense, le Roquefort est un fromage exceptionnel à réserver aux amateurs de sensations fortes ! Idéalement à tartiner sur une tranche de pain de seigle, le Roquefort dégagera de délicats arômes de caves humides et de champignon dans une belle longueur ». Après cette présentation poétique, on veut en savoir plus. Au-delà de la légende, Pline l’Ancien le cite. Les romains le consommaient. Il n’est mentionné comme Roquefort que vers l’an 1000. Au XVème siècle, le Roi Charles VI grand amateur reconnaît aux habitants de Roquefort le monopole de son affinage. Au XIXème il est comme le Champagne un produit-phare qui fait la réputation de la France, et entame sa mue pour devenir un fromage référence au niveau mondial avec sa production partiellement mécanisée. Pour produire du Roquefort, les éleveurs doivent se situer dans un rayon de 100 kilomètres autour de la ville éponyme : Roquefort-sur-Soulzon.

L'affinage du Roquefort se fait dans un rayon bien plus restrictif car il ne peut avoir lieu ailleurs que dans la zone d'éboulis du Combalou, la célèbre montagne de Roquefort-sur-Soulzon, ce qui représente une zone de seulement 60 hectares. Notre visite de caves vides montre que température et hygrométrie stables peuvent être reproduite ailleurs…

 

Un album très complet sur ce voyage (199 images) est ICI

Une vidéo de 25 mn de Denis Grostéfan est visible   ICI