12 Mars - EXPOSITION PAUL MIRAT

 

L’exposition est organisée au Pavillon des Arts à l’initiative des habitants du quartier Paul Mirat au nord de Pau. 

 

Paul Mirat naît le 24 janvier 1885 à Pau. Après une jeunesse dorée, il parcourt les États-Unis et l'Amérique du Sud avant de faire ses premières armes comme dessinateur de mode à Londres où il côtoie les plus grands mannequins.
Dès 1913, il va s'imposer comme le peintre et caricaturiste emblématique de la Belle Époque à Pau. Illustrateur de presse mais aussi de genre, il peint les personnages qu'il côtoie, aviateurs, jockeys, peintres et écrivains, hommes politiques et industriels... Ses tableaux nous offrent une image surannée de cette Belle Époque à Pau avec ses rendez-vous au Palais d'Hiver, ses bals au Palmarium, ses promenades sur le boulevard des Pyrénées et ses cafés à la mode...Marqué par le dessin de mode et l'illustration, son coup de crayon est incisif et rapide.

Paul Mirat fut profondément marqué par la guerre de 14, puis plus tard par les régimes fascistes espagnol et italien contre lesquels il s'engagea. Si sa peinture reste légère, comme dans une bulle ou telle une caricature d'un monde révolu, sa poésie est par contre amère et empreinte des longues heures d'angoisse passées dans les tranchées. Ses écrits poétiques (Les Heures rouges, Au Soleil de Midi), superbement illustrés par Gabard, offrent un regard nouveau sur sa personnalité.
Un autre thème cher à Mirat est la peinture « historique » ; historique entre guillemets car elle met en scène des personnages historiques dans des lieux chers à l'artiste. Il réalisera ainsi toute une mythologie autour des hauts faits de Gaston Fébus ou d'Henri IV.

 

Après son décès en 1966, son rôle vis-à-vis des réfugiés est mis en évidence. Maire de Meillon en 1936, il est révulsé par le traitement réservé aux réfugiés espagnols de la guerre civile. Il transforme alors ses haras en logements de fortune et convainc les nombreux maraîchers des environs de les embaucher.

 

Les Meillonnais (600 habitants à l’époque) auraient aussi accueilli à partir de 1940 plus de 2 000 réfugiés de la zone occupée, mais aussi d’Europe du nord (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg), d’Allemagne ou d’Autriche.

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