24 novembre 2011                    LA VIE EN VALLÉE D'OSSAU DEPUIS


                           participation de l'Institut Béarnais et Gascon et Biarn Toustém

                                                                                           Salle Jean-Pierre Léris

 

 Bernard Lardit, passionné de cinéma, a réalisé une centaine de courts-métrages de deux à dix minutes. Il viendra nous présenter une sélection de ceux-ci qui ont été filmés de 1946 à nos jours.  De nombreux thèmes y sont abordés : de la vie sociale en vallée d'Ossau à l'événement festif traditionnel, en passant par une journée d'un chasseur de palombes dans sa palombière, sans oublier les différentes activités de la montagne à travers la vie des bergers.

 

Un de ces films a été retenu par l’Office du Tourisme de Laruns.

 

Egalement membre de l’Académie des Vallées, il a écrit deux ouvrages sur la vallée d’Ossau, un sur son village natal « Sévignacq-Meyracq » et l’autre sur « l’industrie du marbre ». Il aura à cœur de nous faire partager sa passion pour sa vallée.

 

 

 

En fin de séance, avec le concours de la « Cantère » de Gan, une invitation à chanter sera faite à tous ceux qui aiment chanter ou écouter chanter.  

 

 

 

Bernard Lardit, une vie taillée dans le marbre

 

Biarnes cap e tot, Bernard Lardit a appris le français quand il est allé à l'école primaire de Sévignacq-Meyracq. Fils de forestiers, il fait l'École des arts et métiers à Angers en 1945. Il revient au pays après son service miltaire en Allemagne pour travailler avec son père. « Il y avait un vieux moulin avec une scierie de marbre que je me suis amusé à remettre en état », rapporte-t-il.

 

C'est à l'époque où il se lie avec le tailleur de pierres Louis Anglade avec qui il remet en état la scierie. « Le marché de la pierre était très ouvert à l'époque. J'ai commencé en 1958. » Et l'affaire se poursuit aujourd'hui avec son fils et neuf salariés. « Le métier du marbre est un peu comme celui du bois. C'est juste la matière des planches qui change », sourit-il.

 

A la retraite, l'homme ne s'arrête pas. Doué d'un talent certain il écrit un premier livre sur son village (« Sévignacq-Meyracq, communauté ossaloise ») en 1994. Il commet également de nombreux courts-métrages. « Je dois être le seul à faire des films en langue béarnaise », dit-il.

 

Il filme la vie ossaloise, les traditions ou des choses plus poétiques comme le cimetière sous la neige qui lui vaut une caméra de bronze au Festival du court-métrage de Salies en 2006. Aujourd'hui, avec son ami Louis Anglade, il retrace toute l'évolution de l'activité marbrière telle que les deux hommes l'ont connue tout au long de leurs carrières. Richement illustré, l'ouvrage retrace le cheminement du bloc depuis la carrière jusqu'à sa transformation dans les ateliers. Du dur.

 

Dédicace samedi au Thé Déco

 

Bernard Lardit éditera son ouvrage, « De la pierre taillée au granit poli. Industrie du marbre », ce samedi à 16h au Thé Déco de Nadine, 18 rue Tran à Pau. L'auteur sera accompagné d'un autre enfant de Sévignacq-Meyracq, Auguste Cazalet.